Image du faux-bourdon
Une ruche en compte quelques centaines.
Le
faux bourdon est reconnaissable par ses gros yeux hémisphériques
qui lui donne une excellente vue à 360° pour bien repérer
la reine lors des vols nuptiaux et son thorax large et velu pour tenter
de la séduire !
Ces yeux sont constitués de milliers d'omatidies
Les
Mâles que l'on appelle aussi Faux-Bourdons sont les bouches inutiles
de la ruche.
Le
faux-bourdon rentre à la ruche pour se nourrir. Avec ses antennes
tactiles il détecte les alvéoles pas encore operculées
mais remplies de miel et y puise la nourriture avec sa langue.
Mais il se fait aussi nourrir par les ouvrières et là
encore c'est avec ses antennes qu'il sollicite sa nourrice ! (voir photos
ci-dessous)
En
période très sèche, ils se transforment en porteurs
d'eau.
A
l'automne ils sont chassés de la ruche par les ouvrières.
Ils ne se défendent même pas car ils sont dépourvu
de dard. Ne sachant pas se nourrir d'autre chose que du miel, ils meurent
d'épuisement hors de la ruche.
Bouches
inutiles mais indispensables cependant pour la fécondation de la
reine qu'ils accompagnent pour le vol nuptial.
Les
faux bourdons se retrouvent en bandes dans les nues au printemps dans
des endroits propices aux vols nuptiaux où les reines vierges viennent
pour être fécondées.
Elles
sont accompagnées d'une cour composée d'ouvrières
et de mâles qui la reconduiront à la ruche. Mais dans ses
ébats elle prend tout ce qui vient et c'est ainsi que se produisent
les croisements entre l'abeille noire de Bretagne et les italiennes importées
par certains apiculteurs car moins agressive.
L'accomplement se fait en vol, avec quelques dizaines de mâles qui
perdent la vie dans l'opération car leur sexe reste accroché
à l'abdomen de la reine et s'arrache.
Lorsque la spermatèque est pleine, la reine rentre au bercail traînant derrière elle les lambeaux de sexes mâles.
Triste fin pour les heureux élus !
